La vérité sur Sarkozy !

Publié le par Gérard STEPHAN

Nicolas Sarkozy poursuit sa stratégie pseudo-sécuritaire d’extrême droite en employant des termes volontairement simplistes, populistes et démagogiques !

Prenons les derniers exemples abondamment commentés dans les médias, mais sans êtres véritablement critiqués !

[ Le ministre de l'Intérieur a estimé mercredi 22 juin que le juge qui a remis en liberté un des meurtriers présumés de Nelly Crémel,
devait "payer" pour sa "faute",
"En Conseil des ministres ce matin (mercredi), j'ai demandé au président de la République de demander au garde des Sceaux c
e qu'il allait advenir du magistrat qui avait osé remettre un monstre pareil en liberté conditionnelle", a encore déclaré Nicolas Sarkozy. ]

Ces propos sont doublement scandaleux puisque premièrement M. Sarkozy est avocat de formation et qu’il sait donc pertinemment que ce sont trois juges et non un qui ont pris cette décision après moult précautions et deuxièmement c’est laissé croire que les juges ne rendent pas la justice et que seuls le ministre de l’intérieur et sa police en sont les maîtres !

[ Le 3 juin, à Perpignan, où de violents incidents avaient opposé communautés gitane et maghrébine, il a fustigé l
es "voyous" et leurs "comportements sauvages".
"La force doit rester républicaine et la consigne est simple:
frapper fort et vite",
Lundi dernier, au lendemain de l'assassinat de Sidi Ahmed Hammache, Nicolas Sarkozy s'est rendu à la Cité des 4000 à La Courneuve pour promettre aux habitants de "
nettoyer au Karcher" leur quartier. ]

Toujours aussi scandaleux, nous avons à faire ici avec des propos racistes, puisqu’il parle de voyous dans un quartier essentiellement peuplé de gitans et de maghrébins, ensuite il parle de nettoyage en faisant donc volontairement
référence au nettoyage ethnique !

Que ce soit pour « le » juge ou pour les « sauvages »
Sarkozy prône la méthode violente et la vengeance c'est-à-dire la loi dite du talion. Plus besoin de juges et de justice donc !

Face à tant de haine, de démagogie et de mauvaise foi, il est nécessaire d’essayer de savoir d’où peut bien provenir ce comportement ?

Sarkozy fait d’abord penser à un roquet qui jappe à tout va !

On peut relever trois cassures dans son existence,

La première est le départ et donc l’absence du père, laquelle selon les psychologues peut faire apparaître des troubles psychologiques, des troubles caractériels comme l’instabilité, la colère, l’agressivité, l’hyperémotivité, l’anxiété, l’impulsion, etc.

La deuxième est liée également au père, puisque Sarkozy à des origines très bourgeoise, de son vrai nom SARKÖZY de NAGY-BOCSA (Nicolas, Paul, Stéphane) né le 28 janvier 1955 à Paris 17 e . Il est le fils d'un aristocrate hongrois, Pal Nagy-Bocsa y Sarközy qui est né à Budapest, en 1928, dans une famille de hobereaux hongrois possédant des terres et un petit château à Alatayan, à 100 km de la capitale.

Relevons une synthèse de ces deux premières cassures dans un extrait de l’Expansion (http://www.lexpansion.com/art/6.0.112252.0.html) (voir l'article en pdf)

« Plus encore que ses deux frères, Guillaume et François, Nicolas, le benjamin, se sent déclassé. Moins riche que ses petits camarades, différent, complexé et surtout révolté par l'attitude d'un père absent. « Il était très offensif à l'égard de Pal, qui vivait dans l'opulence mais ne leur apportait aucune aide », confirme l'avocat Jean-Marie Chaussonnière, un ami de lycée de Nicolas Sarkozy. Son père restera donc longtemps un mauvais souvenir, comme ses années de jeunesse. Du moins l'affirme-t-il au cours d'une interview : « Ce qui m'a façonné, c'est la somme des humiliations d'enfance. » Alors, plus tard, il compensera, mais pas par l'argent. « Son moteur, analyse un proche, est l'ambition, la rage d'épater son monde, une sorte d'envie viscérale de revanche sur le genre humain. Il est affamé de reconnaissance et de pouvoir. » »

La troisième cassure est son parcours scolaire qui pour son milieu et ses ambitions est relativement décevant, après un bac B sans même une mention il va faire ses études à l'université Paris X et sort du chapeau de Merlin un diplôme en Droit Public et en Sciences Politiques (Maîtrise de Droit Privé en 1978) puis il entre à l'Institut d'Études Politiques de Paris sans parvenir à obtenir le moindre diplôme. Finalement plus par dépit que par envie il fera avocat comme maman !

Nicolas Sarkozy souffre d’une misère symbolique ou de position comme disait P. Bourdieu (« En s'engageant dans des projets souvent trop grands pour lui, parce que mesurés à ses prétentions plus qu'à ses possibilités, il s'enferme lui-même dans des contraintes impossibles, sans autre recours que de faire face, au prix d'une tension extraordinaire, aux conséquences de ses choix » in Actes de la recherche en sciences sociales, n°81/82 ou encore « tous ceux qui, comme le contrebassiste au sein de l'orchestre, occupent une position inférieure et obscure à l'intérieur d'un univers prestigieux et privilégié, expérience d'autant plus douloureuse sans doute que cet univers, auquel ils participent juste assez pour éprouver leur abaissement relatif, est situé plus haut dans l'espace social. » in La misère du monde, Seuil, 1993, p.11)

Tout dans son parcours et ses relations montre ce besoin de s’élever dans l’échelle sociale et d’être reconnu.

Citons encore une fois quelques extraits de l’Expansion (<http://www.lexpansion.com/art/6.0.112252.0.html>)

Dès sa première élection à la mairie de Neuilly, en 1983 «
il commence à bâtir son réseau dans les milieux d'affaires. Il rencontre les Neuilléens Lindsay Owen-Jones et ses patrons, les Betancourt, richissimes propriétaires de L'Oréal, mais aussi Martin Bouygues, devenu son meilleur ami, Bernard Arnault (LVMH),les Decaux père et fils ou encore Arnaud Lagardère. »
…/…
« Mais, surtout, Neuilly va prendre la forme d'un formidable tremplin vers le pouvoir. L'annuaire de la ville huppée de l'Ouest parisien est un condensé de Who's Who. Nicolas Sarkozy compte parmi ses administrés le gratin des affaires, de la jet-set, de la politique et des médias. A ses débuts, il est aidé par un conseil municipal qui a des allures de conseil d'administration, avec des banquiers comme Jean-Marc Vernes et Antoine Dupont-Fauville, et la femme de Jean-René Fourtou, à l'époque PDG de Rhône-Poulenc, Janelly, toujours conseillère municipale. »
Ou encore,
« depuis son retour aux Finances, les traditions républicaines ont repris leurs droits. Les huissiers de l'hôtel des ministres caracolent à nouveau en queue-de-pie, chemise à col cassé et collier d'apparat. »

Même ses mariages sont au service de sa stratégie, ses témoins ont été Charles Pasqua, Martin Bouygues et Bernard Arnault !

Sarkozy est donc prêt à tout sacrifier à son ambition démesurée, ni scrupule ni remord ne le feront changer !

Pour se définir, il a dit :
« Si on ne voit pas le Mandel qui est en moi, alors on ne comprend pas ce que je fais. »

Georges MANDEL (1885 - 1944) in (http://www.sdv.fr/judaisme/perso/gmandel.htm)


« Lui qui avait réprimé avec force les syndicats et contribué à contrôler la presse avec Clemenceau le voilà qui devient le "Cassandre" minoritaire de la droite qui selon Nicolas Sarkozy "était ainsi un des rares Français qui connaissent Mein Kampf dans le texte". »

« Ministre des Postes en 1934,
il dirige le ministère et les services avec une poigne de fer, n'hésitant pas à révoquer des directeurs incompétents ou des fonctionnaires de base peu efficaces. »

«
Profondément conservateur sur le plan politique et économique, Mandel se révèle un nationaliste intransigeant profondément marqué par la première guerre mondiale et les luttes menées par Clemenceau. »

« Daladier est renversé le 19 mars 1940, Paul Reynaud lui succède et
Mandel accède au ministère de l'Intérieur. Pétain fait son entrée au Gouvernement comme vice-président du Conseil ; Mandel est favorable à l'arrivée de Pétain dans ce Gouvernement dirigé par Reynaud. Il croit qu'il en résultera un signal positif signifiant que la France se battra jusqu'au bout… et se trompe lourdement.
Il fait procéder à l'arrestation de défaitistes et de saboteurs mais n'arrive pas à endiguer le courant défaitiste qui commence à se manifester ouvertement et se renforce dans le gouvernement. »

Mandel-Sarkozy à voir !

En guise d’épilogue un rapide retour en arrière sur
les pratiques de vengeance et de violence de Sarkozy. En 1993, il négocie directement avec le preneur d'otage (HB - Human Bomb) à Neuilly, qui avait réclamé de négocier avec le pouvoir, résultat trois balles atteignent l’homme couché au sol, sa mort est instantanée.

Mais au contraire de ce vous disent les médias, ce n'est pas lui qui délivre le petit garçon mais un pompier auquel Nicolas Sarkozy lui arrache des bras pour le sortir devant les médias que lui-même avait convoqué sur les lieux.

Mais Sarkozy n’est pas isolé, il avance en éclaireur, Chirac ne demande même pas sa démission après ses propos sur la justice alors même que le ministre de la justice Pascal Clément réagit lapidairement par le communiqué suivant le 23 juin :

« Je veux préciser que, s’agissant de la libération conditionnelle accordée en 2003 à la personne qui vient d’être mise en examen pour l’assassinat de Madame Nelly Cremel,
la loi, toute la loi a été respectée.
C’est un collège de trois magistrats qui s’est prononcé, sur la base d’avis et d’expertise,
en application des dispositions du code pénal et du code de procédure pénale »

Le profil et les agissements de Sarkozy rappellent étrangement le parcours d’un petit peintre raté qui réalisa lui aussi un nettoyage !

Mais Sarkozy n’est pas isolé, il avance en éclaireur,
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