Lance Armstrong, ils ont dit de lui

Publié le par Gérard



1993
Stephen Roche : "Si j'étais méchant, je dirais que c'est un prétentieux et qu'il a la grosse tête. Il te bouscule, t'engueule et n'essaie même pas d'écouter ton point de vue." (L'Equipe, 31/08/1993)
Claudio Chiappucci : "C'est un type bizarre. Un jour ça va aller, le lendemain, il ne te dira même pas bonjour. Je ne veux même pas me prononcer sur la suite de sa carrière. Une chose est sûre, il ne gagnera jamais un grand Tour." (L'Equipe, 31/08/1993)
Marc Madiot : "C'est un ricain très cool. Pas la grosse tête." (L'Equipe, 31/08/1993)
1996
Laurent Jalabert : "Je l'apprécie pour son tempérament offensif, mais il a aussi des défauts : il fantasme un peu, il se prend pour le centre du monde. Il est dans le faux." ("On m'appelle Jaja", Editions Solar 1996, page 189)
1999
Jean-Cyril Robin : "Un type spécial, individualiste." (L'Equipe, 05/07/1999)
Manolo Saiz, à propos du contrôle positif aux corticoïdes sur le Tour de France 1999 : "La presse le salit de ses soupçons. Vous ne salissez pas seulement un coureur mais une illusion qui fait vivre des millions de supporters." (Libération, 22/07/1999)
2002
Cédric Vasseur : "Armstrong ne m'a pas versé ma prime de victoire sur le Tour 2000. Pour lui, cela doit correspondre à une demi-journée de salaire ! Je trouve cela mesquin." (La France Cycliste - 01/03/2002)
2004
Jean-Marie Leblanc : "Si j'apprenais que la carrière d'Armstrong n'était qu'une escroquerie, je claquerais la porte du cyclisme. (...) Ca voudrait dire que je ne comprendrais plus rien dans le vélo et que je n'aurais plus de raison d'aimer et de croire en ce sport." (Entretien avec Stéphane Mandard, journaliste au Monde en 2004).
2005
Philippe Gaumont : "Un type comme Armstrong mérite le respect pour tout ce qu'il réalise. Dopage ou pas." (Sport et Vie n°91 - Juillet/Août 2005)
Bernard Hinault : "Les Français n'aiment pas les gagneurs, c'est dans la mentalité des gens (...). Lance Armstrong ne se prépare que pour le Tour et le gagne, il est professionnel jusqu'au bout des doigts. C'est donc bien lui qui a raison !" (Cyclismag - 02/10/2005)
Antoine Vayer : "Armstrong je ne le considère pas, pas plus qu'Indurain. Ils ne sont rien, ne valent rien. Ceux qui ont gagné le Tour pour moi s'appellent Michele Ferrari et Sabino Padilla (NDLR : professeur de physiologie et préparateur auprès de Miguel Indurain chez Banesto). Ce sont eux les champions." (La Flamme Rouge - 12/2005)
2007
Nicolas Sarkozy, alors candidat à la Présidence de la République : "Pour moi, Lance Armstrong reste un exemple. On ne peut pas le réduire au dopage." (myfreesport.fr 20/04/2007)
2009
Albert II de Monaco : "J'ai beaucoup d'admiration pour lui. Pour avoir fait ce qu'il a fait, il faut de toute façon être un athlète hors-normes, avec des capacités physiques et mentales tout à fait hors du commun. Pour moi, c'est un très grand champion." (rmc.fr 21/04/2009)
Don Catlin, médecin brièvement chargé par Lance Armstrong de mettre au point un programme de contrôles antidopage : "Je n'ai pas l'intention de parler de Lance Armstrong. (...) On a fait ce qu'on a pu, et on a fini par s'accorder pour dire qu'il valait mieux en rester là." ("Le sale tour", Editions Seuil 2009, page 93)
Laurent Fignon : "Je ne sais pas ce qu'il a fait, mais je ne vois pas pourquoi il n'aurait pas fait comme les autres..." (L'Equipe - 01/07/2009)
Paul Kimmage, ancien coureur devenu journaliste : "J'ai une question pour Lance Armstrong. Où était votre belle compassion quand Jonathan Vaughters quittait le Tour ? Quand Christophe Bassons était contraint d'abandonner ? Quel pardon avez-vous accordé à Frankie Andreu et Filippo Simeoni ? J'ai une question pour Lance Armstrong : Pourquoi méprisez-vous à ce point ceux qui s'efforcent de jouer selon les règles ?" ("Le sale tour", Editions Seuil 2009, page 183)
Jean-François Lamour, ancien Ministre des Sports : "L'UCI a toujours protégé Lance Armstrong." ("Le sale tour", Editions Seuil 2009, page 144)
Nicolas Lopez, vice-champion olympique de sabre en 2008 : "Pour moi, ce n'est pas un champion, absolument pas un exemple." ("Le sale tour", Editions Seuil 2009, page 157)
Rama Yade, secrétaire d'État auprès du ministre de la Santé et des Sports, chargée des Sports, : "J’ai de l’admiration pour Armstrong. Ce sont les élites qui le détestent, mais les élites n’ont rien compris. Quand on atteint ce degré de popularité et de performance, ce n’est plus du sport, c’est de la culture !" (lepoint.fr - 16/07/2009)


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Je vous remercie d'avance d'avoir pris le temps de lire cet article et tous ses liens actuelisés. Châpeau.


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