Le plan anti-Frêche du PS a échoué en Languedoc-Roussillon.
Banni par la rue de Solférino, le président sortant de cette région, Georges Frêche, a obtenu près de 35 % des suffrages dimanche soir, au premier tour des régionales. Dans le même temps, la liste du PS, menée par la maire de Montpellier Hélène Mandroux, n'a pas atteint les 10% (7,74%).Georges Frêche en a d'ailleurs profité pour souligner "un désaveu cinglant pour le PS", hier soir sur France 2 :
Frêche : "Ma victoire est un désaveu pour la direction du PS
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Alors, qui se maintient au second tour en Languedoc-Roussillon?
Comme en 2004, il reste la liste de l'UMP (19,63%), celle du FN (12,67%) et donc celle de Georges Frêche.
Du coup, bien qu'opposée à Frêche, Martine Aubry a appelé ce lundi matin sur France Inter les électeurs
socialistes à "faire barrage à la droite et à l'extrême droite", demandant à chacun de "choisir en conscience".
Avant de préciser que dans cette affaire, elle "ne regrette absolument rien".
Matinale spéciale : Martine Aubry - France Inter
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Benoît Hamon a aussi demandé aux électeurs de voter pour Georges Frêche pour "faire barrage à la droite" sur RTL.
Répondant à la question "Faut -il voter pour Georges Frêche ?", Laurent Fabius a estimé de son côté sur Europe1 que c'était une "affaire de conscience" pour les électeurs du PS de Languedoc-Roussillon.
"Gerbique"?
A droite, on critique ce qu'on considère comme un changement de position opportuniste du PS. "Frêche qui joue les réconciliateurs, c'est gerbique", a notamment confié à Christophe Barbier la secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, Nathalie Kosciusko-Morizet, tête de liste de l'UMP en Essonne