DSK : l'enjeu de l'ADN...

Publié le par Gérard

On le sait depuis le début de l'affaire . Les prélèvements ADN et les autres analyses scientifiques effectués par la police new-yorkaise seront déterminants par rapport aux accusations qui pèsent contre Dominique Strauss-Kahn.

Lundi soir, ces premiers éléments sont apparus. Selon les chaines de télévision américaines NBC et ABC, ainsi que selon le New York Times, des traces de l'ADN de DSK auraient ainsi été trouvées sur les vêtements de la présumée victime, la femme de chambre qui accuse l'ex-patron du FMI de l'avoir agressée sexuellement.

NBC et le New York Times assurent que ces traces auraient été trouvées sur "la tenue" de la jeune femme, tandis qu'ABC évoque sa chemise. Les trois media citent des sources anonymes, soit "des enquêteurs" soit "une personne a qui on a décrit les tests".

De son côté, le site web de France 2 va un peu plus loin et assure que des traces de sperme ont été retrouvées sur le col de la chemise de la jeune fille, selon une source policière.

"Si tout cela est confirmé, cela signifierait pour l'instant qu'il y a bien eu rapport sexuel entre les deux ou au moins tentative de rapport sexuel", commentait un avocat joint par Libération, "mais rien dans ce qui est dit ne montre l'usage de la force. En clair, à ce stade, la défense peut toujours plaider le rapport consensuel si elle le désire. Et elle peut le faire tant qu'il n'y a pas d'éléments qui prouvent que la femme de chambre s'est débattue".

Les avocats de DSK avaient notamment assuré que, selon eux, les analyses médico légales n'étaient pas compatibles avec l'usage de la force.

Lundi soir, le bureau du procureur a refusé de confirmer ces informations à Libération. Interrogé lui aussi, le porte-parole du NYPD, Paul J Browne a également refusé de commenter "les éléments de preuves ".

Paul J Browne, toutefois, s'ne est pris de manière inattendue au site web français Atlantico, qui avait assuré que la police new-yorkaise avait transmis dimanche aux autorités françaises les résultats des tests ADN, selon lesquels des traces de sperme de DSK avaient été retrouvés sur les vêtements de la femme de chambre. "Cette information d'Atlantico est totalement et absolument fausse", s'est insurgé Paul J Browne, "c'est absurde d'assurer que nous avions transmis ces tests à la France dimanche. Tout simplement parce que nous ne disposions pas de ces résultats dimanche".

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