Vent de liberté démocratique socialiste

Publié le par Gérard STEPHAN

Les Grands Débats de Public Sénat : le parti socialiste.
Ma propre analyse - la Une des Journaux.


Selon François de Closets, on a souvent l’habitude d’entendre des leaders politiques de l’opposition,  ne parler que des erreurs, des bilans du gouvernement et de sa majorité.

Hors hier soir, rien n’est apparu de tout cela, chacun des 3 candidats quoiqu’on en dise ont développé leurs idées et on a bien vu quand même qu’ils étaient bien tous alignés sur le programme du Parti Socialiste.
Je le rejoints car c’est bien mon sentiment car j’ai senti un vent de liberté démocratique que peu d’hommes ou femmes politiques ont insufflé dans une émission télévisée.

Hier, je me suis préparé à cette émission mais je n’imaginais pas un instant que tous les 3 soient autant sérieux, fins et courtois, à se demander encore une fois comment nous manipulent les médias et les instituts de sondage. Je suis même convaincu qu’il minimise les quotas des candidats de gauche et que la vérité de la droite doit être catastrophique.
J’en veux pour preuve les débats des questions au gouvernement de hier après midi. Tous les ministres interpellés sans la moindre exception n’ont jamais répondu aux questions consensuelles sur la misère et TOUS sont revenus sur les années Jospin pour se défausser.

Dans l’exercice, le plus malin a été Henri Emmanuelli qui a dit ouvertement que Sarkosy était en campagne électorale plutôt que dans son ministère juste le jour des revendications et manifestations des policiers. Il a eu la subtilité de finir par une question sur la fusion EDF/GDF infligeant un cours à Thierry Breton.
Ceci a provoqué un petit incident car le trop célèbre Sarkozy voulait prendre la parole mais Thierry Breton ne lui a pas laissé énergiquement, laissant le gamin sur son banc.

Mais revenons aux analyses de ce débat qui font que l’on voit bien, en tout cas en ce qui me concerne, la grande différence entre la gauche et la droite dans la manière de communiquer. Ils sortent grandis de cette émission alors que je m’attendais moi aussi à des querelles partisanes que l’on connaît trop au PS. Rien de tout cela.

Cette émission du 21ème Siècle fera date car un évènement majeur ressort clairement : la main mise des grands médias et des journalistes est remise en question car chacun peut se faire sa propre opinion.
Moi le premier, qui m’appuie bien souvent sur un article du NouvelObs que je commente d’habitude, je n’en ai pas voulu aujourd’hui. Je verrais ce qu’ils disent après et là c’est une grande différence.

Dans l’émission d’aujourd’hui sur Public Sénat où étaient conviés les journalistes, écrivains, économistes, Gérard Careyrou posait une vrai question.
Comment la droite va t-elle pouvoir échappée dorénavant à des primaires si il n’y a pas un GRAND consensus sur la candidature de Nicolas Sarkozy.

Je sais pour l’avoir vu en tant qu’invité de Franz Ollivier Gisbert (chez F.O.G) que Sarkozy ne fait que de la poudre aux yeux car il n’y a aucun contenu dans son programme si ce n’est de la provocation, de l’agitation d'u
n homme pervers et hyper complexé par sa taille depuis son enfance.

Il est évident pour moi, qu’il lui est impossible de tenir une émission de ce genre qui n’est pas un débat mais où il doit répondre à des questions bien précises qui ne sont pas préparées comme je l’ai entendu partout à la radio, à la télé.
Je le vois bien s’agiter encore une fois cette après midi à l’assemblée si la parole lui est donnée dans les questions au gouvernement.

Quelle gifle aux grands médias. Je suis content car sans l’avoir consulté je sais que Marianne2007 va le développer mieux que moi. Mais je vais revenir sur des thèmes importants tels que la valeur du travail (un de mes tous premiers articles) et surtout l’énergie, points mis en valeur hier soir.

Mercredi 18 octobre 2006 10:54 Gérard STEPHAN
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