L'ordre Juste de Ségolène

Publié le par Gérard STEPHAN

Ségolène Royal veut rétablir "l'ordre juste à l'école"

 Faisant le constat que "dans les écoles, la violence n'a pas reculé", Ségolène Royal s'est déclarée dimanche "favorable à un deuxième adulte dans les classes quand c'est nécessaire". En matière sociale, elle a accusé Nicolas Sarkozy de "remettre en cause le droit de grève" et promis de "faire émerger en France un syndicalisme de masse".

 - En guise de réplique à ses détracteurs qui lui reprochent un manque de contenu dans son discours, Ségolène Royal a avancé dimanche, devant plusieurs centaines de personnes rassemblées à Florac, en Lozère, ses propositions concernant l'école et le dialogue social. Des propositions dans lesquels elle visait à se démarquer de Nicolas Sarkozy, quelques heures à peine après son discours de clôture de l'université d'été de l'UMP.

 

 

 

- En matière d'enseignement, comme à Bondy (Seine-Saint-Denis) au mois de mars, la prétendante socialiste préférée des Français s'est déclarée "favorable à un nouveau métier, un deuxième adulte dans les classes quand c'est nécessaire". Selon la présidente du Poitou-Charentes, cela doit permettre de "stabiliser les enseignants, qui doivent pouvoir se consacrer à la transmission des savoirs". "L'ordre juste doit être rétabli à l'école", a-t-elle ajouté, estimant que "dans les écoles, et notamment dans les collèges, la violence n'a pas reculé", et qu'il "faudra que la discipline soit rétablie dans les classes".

 "Nous ne laisserons pas rogner les droits sociaux"

Ségolène Royal s'est aussi prononcée pour "un soutien scolaire gratuit" aux enfants "au bon moment, quand ils en ont besoin", une mission que les étudiants pourraient être "incités" à mener" moyennant "des points supplémentaires, des unités de valeur" dans leur propre cursus. Elle a réaffirmé qu'il fallait "aider les parents à exercer leur responsabilité parentale", y compris par la création "d'écoles de parents". Quant aux enfants, il faut "leur dire : il faut travailler beaucoup, il faut travailler dur" à l'école. "Cette révolution scolaire, nous la ferons", a résumé Ségolène Royal. 

 - En matière sociale, Ségolène Royal a accusé Nicolas Sarkozy de "remettre en cause le droit de grève". "Nous ne laisserons pas rogner les droits sociaux", a-t-elle lancé. "Je fais une promesse : faire émerger en France un syndicalisme de masse" pour changer "le rapport de forces entre le patronat et les salariés", a poursuivi Ségolène Royal. La présidente du Poitou-Charentes a précisé qu'elle "rencontrerait ces prochains jours" les dirigeants des centrales syndicales nationales à ce sujet. "Je lance un appel à tous les citoyens, militants, sympathisants de gauche, aux comités "Désirs d'avenir", à tous les élus, syndicalistes pour que nous réfléchissions ensemble et que nous ouvrions des forums participatifs dans toute la France pour réfléchir à une question simple : comment faire pour que les Français aient envie d'adhérer à un syndicat ?", a-t-elle dit.

Photo d'ouverture : Ségolène Royal lors de son discours à Florac, en Lozère - DR. Lundi 4 septembre 2006 07:43

 

 

 

 

 

 

Publié dans Ségolène Royal

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