Les complices d'Hitler - Keitel, Le Comparse...

Publié le par Gérard

Wilhelm Keitel fut maréchal et commandant suprême des forces armées allemandes, pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il fut condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Wilhelm Keitel
En 1938, il devient le chef suprême des troupes. Il est vraisemblable qu'Hitler choisit ce personnage falot, qualifié par Blomberg de simple « chef de bureau », pour mieux contrôler la Wehrmacht lui-même.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se montra un commandant faible .
En 1938, il devient le chef suprême des troupes. Il est vraisemblable qu'Hitler choisit ce personnage falot, qualifié par Blomberg de simple « chef de bureau », pour mieux contrôler la Wehrmacht lui-même.

Il demanda vainement à être fusillé plutôt que pendu. Avant d'être exécuté, il s'exclame Deutschland über alles ! (« L'Allemagne avant tout ! »).

 

 

 

Wilhelm Keitel (22 septembre 1882 à Helmscherode près de Hanovre, Allemagne - 16 octobre 1946 à Nuremberg, Allemagne) fut maréchal et commandant suprême des forces armées allemandes, pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours du procès de Nuremberg, il fut condamné à mort pour plan concerté ou complot, crimes contre la paix, crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

En 1937, il est général et, en 1938, après l'affaire Blomberg-Fritsch suivie du remplacement du Reichswehrministerium par le Oberkommando der Wehrmacht (OKW, haut commandement des forces armées), il devient le chef suprême des troupes. Il est nommé Generalfeldmarschall en 1940. Il est vraisemblable qu'Hitler choisit ce personnage falot, qualifié par Blomberg de simple « chef de bureau », pour mieux contrôler la Wehrmacht lui-même.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il se montra un commandant faible et précautionneux, voire pusillanime. Il s'opposa à l'invasion de la Pologne puis de la France (en 1944, il comptait s'installer en Alsace à Ingersheim dans le département du Haut-Rhin). À chaque fois, il donna sa démission, mais elle ne fut pas acceptée.

Sa dernière tentative de défiance concerna son appui à Wilhelm List, car l'armée de ce dernier éprouvait de sérieux problèmes face aux soldats soviétiques lors des batailles du Caucase à partir de septembre 1942. Par la suite, Keitel accomplit passivement tout ce qu'on lui ordonnait et reçut le surnom par ses collègues de Lakaitel (laquais), jeu de mot avec son nom de famille. Il signait tous les ordres, y compris les plus critiquables éthiquement, permettant à Himmler d'exercer sa terreur notamment en Russie. Il présida le tribunal qui remit les officiers qui avaient tenté de tuer Hitler le 20 juillet 1944 à Roland Freisler pour être éliminés.

Le 8 mai 1945 à Berlin, il présenta à l'Union soviétique la capitulation de l'Allemagne, après avoir fait remarquer, à haute voix : « Ah! Les Français sont là aussi ! Il ne manquait plus que ça ! ».

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