Sarkozy spécialiste des traités simplifiés

Publié le par Gérard STEPHAN

Les dirigeants de l'UE ont jeté samedi à Bruxelles les bases d'un accord sur un traité européen destiné à remplacer la Constitution, avec l'espoir de relancer l'Europe et de tourner enfin la page de deux ans de crise institutionnelle.

Sarkozy spécialiste des traités simplifiés

"Ca n'a pas été facile, ça a duré longtemps", a reconnu la chancelière allemande Angela Merkel, qui avait fait d'un accord à ce sommet la priorité absolue de sa présidence de l'Union. On peut sûrement faire certaines critiques mais ce qui compte pour moi, pour nous, c'est que nous sortons de la paralysie" causée par les "non" français et néerlandais à la Constitution de 2005, a-t-elle déclaré.

Nicolas Sarkozy, qui a secondé Angela Merkel dans ses efforts pour arriver à un accord et a affirmé avoir joué un rôle moteur dans les tractations avec la Pologne, a qualifié l'accord de "très bonne nouvelle pour l'Europe et très bonne nouvelle pour la France". "Nous ne sommes pas passés loin de la rupture, mais la France n'a jamais renoncé. Il n'y a pas de gagnants, il n'y a pas de perdants et l'Europe s'est remise en marche", a-t-il dit.

Au lieu de s'appliquer à partir de 2009, ce nouveau système dit de la double majorité, qui doit remplacer un complexe système de pondération des voix, entrera en vigueur progressivement à partir de 2014, avec une période de transition jusqu'en 2017. "Je reconnais que c'est un gros compromis, j'y ai participé", a dit Angela Merkel. Mais "un retard de quelques années n'est pas la pire chose qui puisse arriver à l'Europe".

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