Oradour - Le massacre.
Ce documentaire amateur, retrace les dernieres heures de la ville d'oradour sur glane, avec des images de la ville aujourd'hui, vestige de notre histoire, ainsi que de nombreuses photos de l'époque. La tragique histoire de ses habitants, tués et brulés, femmes, enfants, veillards, hommes, 642 victimes dont 205 enfants, le plus jeune avait 8 jours...
Oradour - Le massacre - Ma-Tvideo France2
Ce documentaire amateur, retrace les dernieres heures de la ville d'oradour sur glane, avec des images de la ville aujourd'hui, vestige de notre histoire, ainsi que de nombreuses photos de l'époque. La tragique histoire de ses habitants, tués et brulés, femmes, enfants, veillards, hommes, 642 victimes dont 205 enfants, le plus jeune avait 8 jours...
Ce documentaire amateur, retrace les dernieres heures de la ville d'oradour sur glane, avec des images de la ville aujourd'hui, vestige de notre histoire, ainsi que de nombreuses photos de l'époque. La tragique histoire de ses habitants, tués et brulés, femmes, enfants, veillards, hommes, 642 victimes dont 205 enfants, le plus jeune avait 8 jours...
Oradour: les voix intérieures - Ma-Tvideo France2
documentaire réalisé par Marc Desoutter et Laurent Ramamonjiarisoa, produit par France 3 Limousin Poitou-Charentes et VAB Productions
pour en savoir plus: http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/
documentaire réalisé par Marc Desoutter et Laurent Ramamonjiarisoa, produit par France 3 Limousin Poitou-Charentes et VAB Productions
pour en savoir plus: http://limousin-poitou-charentes.france3.fr/
Mots-clés : massacre oradour voix intérieures
Video de france3lpc
Oradour, les voix intérieures
Documentaire
Comment expliquer le crime d'Oradour-sur-Glane, dans le Limousin, perpétré le 10 juin 1944
par une troupe de SS ?
© CMO
Le 10 juin 1944, une troupe de SS pénètre à Oradour-sur-Glane, dans la Haute-Vienne, et décime 642 personnes. Soit la quasi-totalité des habitants. Ce documentaire se base sur les points de vue des survivants, qui se confient au neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Spécialiste de la résilience, il analyse comment peut s’opérer le travail de réconciliation.
Peut-on oublier l'horreur ? Les survivants du massacre d’Oradour-sur-Glane ont tenté d’étouffer les souvenirs de cette terrible journée pour que, saison après saison, la vie reprenne ses droits. En vain. L'atrocité et les cris sont restés intacts dans la mémoire des survivants. L'un d'eux, Robert Hébras, explique : « Ce n’était pas facile de raconter l’horreur. J’ai mis longtemps à en parler. On le faisait entre nous, entre survivants. » Aujourd'hui, il se questionne toujours sur ce qui a pu justifier un tel crime.
Pour Boris Cyrulnik, la vie de ces victimes de la barbarie est coupée en deux et « leur donner la parole, c’est leur permettre de recoudre deux personnalités ». Selon le psychiatre, « la mémoire, c’est la représentation du passé. Il faut des morceaux de réel pour travailler la mémoire. Avoir gardé des ruines, c’est un morceau de mémoire, mais il ne faut pas se rendre prisonnier des ruines. Il faut des archives pour témoigner, mais il ne faut pas se rendre prisonnier des archives ».
Se souvenir pour témoigner, les rescapés y ont cru, ont attendu la reconnaissance de la nation. A l’époque, le général de Gaulle veut faire d’Oradour le symbole de la France qui a souffert. Devenu monument national, le village en ruines est gardé en l’état, un autre est édifié à proximité. Les habitants réclament que justice soit faite.
Peut-on oublier l'horreur ? Les survivants du massacre d’Oradour-sur-Glane ont tenté d’étouffer les souvenirs de cette terrible journée pour que, saison après saison, la vie reprenne ses droits. En vain. L'atrocité et les cris sont restés intacts dans la mémoire des survivants. L'un d'eux, Robert Hébras, explique : « Ce n’était pas facile de raconter l’horreur. J’ai mis longtemps à en parler. On le faisait entre nous, entre survivants. » Aujourd'hui, il se questionne toujours sur ce qui a pu justifier un tel crime.
Pour Boris Cyrulnik, la vie de ces victimes de la barbarie est coupée en deux et « leur donner la parole, c’est leur permettre de recoudre deux personnalités ». Selon le psychiatre, « la mémoire, c’est la représentation du passé. Il faut des morceaux de réel pour travailler la mémoire. Avoir gardé des ruines, c’est un morceau de mémoire, mais il ne faut pas se rendre prisonnier des ruines. Il faut des archives pour témoigner, mais il ne faut pas se rendre prisonnier des archives ».
Se souvenir pour témoigner, les rescapés y ont cru, ont attendu la reconnaissance de la nation. A l’époque, le général de Gaulle veut faire d’Oradour le symbole de la France qui a souffert. Devenu monument national, le village en ruines est gardé en l’état, un autre est édifié à proximité. Les habitants réclament que justice soit faite.
Crime de guerre ou crime contre l’humanité ?
Pour B. Cyrulnik, la vie des victimes est coupée en deux. « Leur donner la parole, c’est leur permettre de recoudre deux personnalités ».
© Prod
En 1953, lors du procès de Bordeaux, sur le banc des accusés se trouvent les membres de la division qui a perpétré le massacre. Parmi eux, des « malgré-nous », ces Alsaciens incorporés de force dans l'armée allemande, qui seront finalement amnistiés. En réaction, les habitants d’Oradour proscrivent des cérémonies et des commémorations les représentants officiels de l’Etat. Comment, alors, s’engager dans la voie de la réconciliation quand on ne reconnaît ce drame que comme crime de guerre et non comme crime contre l'humanité ? « La réconciliation est nécessaire, explique Boris Cyrulnik, mais elle n’est possible qu’après la justice, et là il n’y en a pas eu. » En 1998, lors d’une cérémonie de commémoration à Oradour, Roland Riès, maire de Strasbourg et fils de « malgré-nous », énonce : « Il faut dépasser, mais ne pas oublier. » Autre moment fort, en 2004, lorsque le chancelier allemand Gerhard Schröder, venu en France pour le 60e anniversaire du débarquement, rend hommage aux victimes d’Oradour. « Il faut tout faire pour maintenir le souvenir de ces crimes et en tirer les conséquences, déclare-t-il aujourd’hui. Pour ma génération et pour les générations futures, il en résulte une responsabilité pour l’histoire et devant l’histoire. Il faut comprendre et se souvenir pour comprendre et développer des perspectives pour l’avenir. » Parallèlement, les accusations négationnistes se multiplient, mais sont déclarées non condamnables puisque la négation d’un crime de guerre n’est pas attaquable sur un plan pénal.
Johana Trossat