CPE : Incroyable Théorie des Politiques

Publié le par Gérard STEPHAN

CPE. A chacun sa solution selon Challenges. 17 avril 2006 13:01

A la lecture de cet article, c’est époustouflant de voir, au travers les differentes solutions, combien le fossé est grand entre les politiques et les mêmes les syndicats avec le monde du travail. Quelque part, cela fait peur. Politiques et syndicats y vont de leurs solutions tellement théoriques que l’on se demande s’ils savent ce qu’est le terrain qu’ils ont désertés depuis qu’ils sont élus.

Vouloir à tous prix qu’un jeune soit confiné dans les études et les diplômes est une utopie même si l’idée est louable dans notre monde d’aujourd’hui de connaissances.

Toutes les solutions convergent sur la formation et les besoins des jeunes alors que c’est l’inverse qu’il faut prôner. Je m’explique en reprenant les idées de certains patrons ou des experts.

J’adhère totalement à l’analyse de Henri Lachmann, Président de Schneider Electric que je cite :« A long terme, il faut réformer le système éducatif pour que les diplômes correspondent aux besoins des entreprises . D’ici là, imposons l’apprentissage. Il faut convaincre les jeunes, ainsi que leurs familles. Il faut aussi pousser les entreprises, en appliquant des pénalités sévères à celles qui n’atteignent pas leur quota d’apprentis ».

Comme à celle de Philippe Manière, Expert, directeur de l’institut Montaigne.«  Quoi de plus inhibant pour un patron que les 38 contrats de travail qui co-existent ?. Mieux vaut qu’il se concentre sur son business que sur les tracasseries administratives!. En France, un licenciement individuel sur quatre finit devant les prud’hommes. Simplifions le droit du travail en instaurant un contrat unique plus souple, en supprimant le CDD, en conservant la souplesse de l’intérim ».

Quand j’entends les absurdités de Dominique Strauss-Kahn, député du Val d’Oise, et candidat à l’investiture à l’élection Présidentielle de 2007, je me demande où sont les propositions de la gauche, et je m’insurge car moi, homme de gauche j’ai aussi été Chef d’entreprise et sait pertinemment que lorsqu’il y a un licenciement le Patron provisionne financièrement les risques de passe devant les prud’hommes. Quelle incompétence! Je le cite :« la clé de l’emploi des jeunes passe par la croissance et des emplois fléchés grâce à une modulation de l’impôt sur les sociétés. Au jeune qui a quitté l’école tôt, je propose un droit à la formation gratuite, notamment en alternance. Enfin, la transition de la formation vers le premier emploi implique un suivi individualisé, ainsi qu ‘une aide logistique et financière ».Qui va suivre tout cela, mon pauvre Monsieur, c’est bien parler pour ne rein dire de concret.

Même si François Chérèque, je le cite : « je propose de professionnaliser les études, afin que les diplômes correspondent mieux aux emplois proposés », le seul à remettre dans le débat des idées des années 60, les solutions proposées par les syndicats et les politiques sont d’une pauvreté jamais atteintes.

Cela met au grand jour le fait que les Français ne font pas confiance aux politiques comme il est dit dans le Chapitre 1 du Livre de Ségolène Royale au travers du sondage fait sur les élus en 2005-2006.

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